Comment choisir un vélo électrique à usage très urbain ?

vélo électrique

Publié le : 09 mai 20236 mins de lecture

Vous avez envie d’investir dans un vélo à assistance électrique (VAE) ? Ce mode de transport dit doux, car peu polluant, a connu un essor considérable ces dernières années. Près de 660 000 vélos se sont vendus l’année dernière ! Le marché du vélo à assistance électrique n’est pas près de fléchir puisque des modèles de plus en plus performants sortent chaque année. Mais comment s’y retrouver parmi toutes ces offres de produits ? Quel vélo électrique de ville choisir, en fonction de quels critères ?

1. Le modèle de VAE

Quelle est votre intention d’achat ? A priori, un vélo électrique de ville pourrait vous servir de moyen de locomotion pour vous rendre à votre travail. Il pourrait aussi vous accompagner lors de vos petites courses quotidiennes. Roulerez-vous avec sur de longues distances ? Vos habitudes de vie seront un élément déterminant pour la suite, mais le vélo de ville, dit urbain, semble tout indiqué au regard des situations évoquées plus haut. Certains modèles sont pliants et sont donc idéaux pour les personnes qui ont besoin de prendre le train régulièrement. Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous rendre dans une boutique physique afin de poser vos questions. Ce sera aussi l’occasion de voir les différents modèles et de se faire une idée du poids de chaque vélo, s’ils s’avèrent pratiques à manipuler, à ranger…

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2. Le moteur du vélo

Comme pour la trottinette électrique, la puissance de ce genre de vélo se vérifie à son moteur et ce dernier peut se localiser à différents endroits. La plupart du temps, les modèles avec moteur central, situé au niveau du pédalier, sont privilégiés par les cyclistes urbains. Ce moteur est doté d’un capteur qui mesure la pression que l’utilisateur met sur les pédales. Ainsi, cela déclenche une assistance électrique progressive, qui s’adapte aux efforts fournis par la personne. Il s’agit du système qui est le plus conseillé par les professionnels, car il permet au vélo de préserver un certain équilibre lors de son utilisation, pour une durée d’autonomie plus importante. Il existe également des modèles dont le moteur est situé sur la roue arrière. Dans ce cas, le vélo détecte les mouvements grâce au pédalage. Attention toutefois, en cas de pneu crevé, le moteur peut gêner le processus de réparation.

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3. La batterie du VAE

Si vous décidez de vous plonger dans l’univers des batteries des vélos à assistance électrique, vous allez vite vous rendre compte qu’il existe plusieurs données : la valeur en ampères-heures (Ah), la valeur en volts (V) ou encore la valeur en wattheures (Wh). Que regarder principalement lorsque vous choisissez votre vélo ? Là encore, selon vos habitudes quotidiennes, vous aurez besoin d’une batterie à l’autonomie plus ou moins conséquente. Attardez-vous sur la valeur en wattheures, qui est une valeur globale. Plus elle se rapproche des 600 Wh et plus son autonomie est censée être performante. Privilégiez les modèles de batterie au lithium-ion, jugés de qualité par rapport à ce qui est présent sur le marché actuel. Enfin, afin de ne pas vous laisser surprendre avant d’aller au bureau le matin, regardez la durée de chargement de la batterie.

4. Le type d’assistance électrique du vélo

Vous êtes probablement attiré par le vélo électrique car celui-ci permet de pédaler sans demander trop d’efforts. Des sites comme angellmobility.com donnent par ailleurs la possibilité de tester leurs vélos pour avoir une idée concrète de l’expérience utilisateur ! Mais avant cela, regardez également le type d’assistance électrique dont est doté un modèle qui vous plaît. À ce jour, il existe deux types d’assistance : le capteur d’effort et le capteur de rotation qui servent à faire fonctionner le moteur. • Le capteur d’effort : il s’agit d’une assistance progressive, qui réagit en fonction de la force que l’on transmet aux pédales. Il est cependant rare de trouver des vélos d’entrée de gamme dotés de ce genre de capteur… • Le capteur de rotation : il s’agit d’un capteur qui réagit dès que les pédales sont sollicitées par le cycliste. Ce type d’assistance électrique est le plus courant et il suffit généralement pour les trajets simples, avec peu de côtes ou dénivelés.

5. L’autonomie du vélo

Le sujet de l’autonomie de la batterie a déjà été traité, mais il convient de s’y pencher davantage. Plus une batterie sera autonome et plus vous pourrez parcourir de longs kilomètres sans problème. Cette capacité d’autonomie découle notamment du type d’assistance électrique. Il s’avère que le capteur de rotation offre une autonomie moindre par rapport au capteur d’effort. C’est un point que vous devez donc prendre en considération, selon le nombre de kilomètres qui séparent votre domicile de votre lieu de travail par exemple. La valeur de l’ampérage en heure (Ah) est à surveiller et se situe entre 9 Ah et 15 Ah en moyenne. Notez que pour les trajets longs de plus de 50 km, il faudra choisir une batterie dont la capacité d’autonomie est au minimum supérieure à 10 Ah.


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