Un quatrième dépôt à terme

Publié le : 09 mars 20214 mins de lecture

Un quatrième site est étudié par le SMTC en banlieue Est toulousaine, à Fonsegrives, afin de prévoir l’expansion du réseau à l’horizon 2025.

Route d’Espagne – 31100 Toulouse

Dépôt

350 autobus en capacité d’accueil dont 150 véhicules au gaz.

Le site de Langlade concentre les lignes de bus du secteur Sud de l’agglomération toulousaine. Ce dépôt possède un centre d’exploitation et un centre de maintenance (maintenance curative et préventive, atelier de carrosserie peinture, atelier de sérigraphie), dispose du musée de l’entreprise à l’initiative de l’association ASPTUIT et du CE.

D’une surface étendue sur 11 hectares et ses 22 000 m² de locaux, le site de Langlade est un des plus importants dépôts d’autobus en France et en Europe.

Ce site, en fonction depuis 1976, a fait l’objet d’une reconstruction suite à la catastrophe AZF et a été inauguré en janvier 2008. Durant ces six années précédentes, le stationnement des autobus s’opérait Avenue de Grande Bretagne, en occupant l’ancien site du GIAT. La fin de l’occupation des terrains du GIAT a permis la démolition du site et la réalisation du tramway Ligne E, ainsi que la dépollution nécessaire afin de pouvoir démarrer la ZAC Cartoucherie.

 

  • Environ 900 personnes sur le site dont 500 conducteurs
  • 31 lignes de bus rattachées au dépôt de Langlade
  • Les autobus musées de l’ ASPTUIT siègent à Langlade
  • 5,3 ha de superficie du site sur 10,9 hectares de terrain
  • Station de compression de gaz pour 150 véhicules
  • 40 millions d’euros d’investissement hors taxes.

La catastrophe AZF

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Le vendredi 21 septembre 2001, une terrible catastrophe industrielle se produit. L’explosion de l’usine AZF, située à moins d’un kilomètre en face du dépôt de Langlade, aura causé la destruction de 116 autobus, provoquant une paralysie du réseau bus sur de nombreuses semaines. C’est aussi et surtout un lourd bilan humain avec 167 employés blessés dont 2 gravement dans les faits.

Au niveau exploitation, le secteur sud du réseau urbain en aura sérieusement pâtit au vu du manque de matériel (15 lignes interrompues au mois d’octobre).

grandeBretagne

Grâce à la solidarité honorable des réseaux de transports en commun de Paris (RATP), Lyon (TCL), Bordeaux (TBC), Clermont-Ferrand (T2C) et de Montpellier (TaM), la Semvat a pu surmonter cette tragédie et reprendre cours à ses activités. Plusieurs autobus ont été prêtés et donnés ; dons des SC 10 R de la RATP et de Lyon, de deux PR 180.2 de Clermont-Ferrand et prêts des PR 100 de Montpellier. Cette catastrophe industrielle aura permis une longévité record des SC 10 R toulousains, soit près de 20 ans de service pour nombre d’entre eux.

C’est une période noire des transports en commun à Toulouse, animée d’autant plus par des tensions politiques internes entre la Semvat (l’exploitant) et le SMTC (l’autorité organisatrice). Ce qui débouchera à la création de Tisséo dès 2002.

L’A.S.P.T.U.I.T. : L’association toulousaine des transports

Depuis le 21 Juillet 2001, L’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine des Transports Urbains et Interurbains Toulousains, association loi 1901 a but non lucratif se charge de réunir, restaurer et sauvegarder le patrimoine des transports urbains et interurbains de la ville de Toulouse. Plusieurs autobus d’époque ont pu ainsi être gardé en témoin actif : le bus-musée PR100 n°537 ex-Toulon n°174, le SC10 U n°7903, le SC 10 R n° 8904, le GX 107 n°9314 et un autocar ex-Arc_en_ciel Renault Tracer n°4803.

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